Samedi 12 octobre 2019, un atelier de nature nouvelle a eu lieu dans les hauts de Peseux. Il s’agissait de découvrir la passion de Christophe Pini, membre du comité de Peseux en mieux, à savoir la fauche à l’ancienne. Laurent Debrot, agriculteur bio bien connu des Neuchâtelois est venu renforcer la démonstration qui a commencé par l’étamage de la lame. La matinée s’est déroulée dans une agréable ambiance sous les rayons du soleil d’automne. A noter que l’événement n’avait volontairement pas été promu par une publicité trop large. Le développement du vivre-ensemble d’un grand village comme le nôtre passe aussi par des actions plus intimes, à l’échelle d’une rue ou d’un quartier. C’en était la démonstration. Merci à Christophe pour ton initiative, à renouveler! (photos: S. Sintz)
Catégorie : village
Les médias ont joué le jeu !
Le 16 octobre a été une matinée trépidante pour le team déchets de Peseux en mieux! A 10h pétantes les journalistes Vicky Huguelet d’Arcinfo et Sarah Massy de RTN prenaient soigneusement leurs notes. L’ambiance est au partage d’expériences, Sarah Massy habitait le canton de Berne il y a quelques années, où les écopoints étaient inexistants. «A mon arrivée dans le canton de Neuchâtel, j’ai été épatée par les points de récoltes». Avec sa collègue de la presse écrite, elle fait partie de celles et ceux qui cherchent des alternatives à la société de consommation.
L’enthousiasme est à son comble quand, sur l’initiative de la photographe Murielle Antille, nous nous mettons à la mise en scène du débarras vigoureux de déchets plastiques, devant l’écopoint de Boubin où aura la lieu la récolte-test sur 3 samedis matin: 27 octobre, 10 novembre et 1er décembre. (pah)
L’article d’Arcinfo, le sujet au journal de RTN du (17.10.18 – 7h) avec l’interview de Laurence et plus sur https://peseux-en-mieux.ch/recolte-test-tous-plastiques/
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La ronde du compost à Peseux ou la démonstration de l’économie circulaire
L’économie circulaire, c’est quand une ressource, nos restes d’aliments par exemple, réintègre le cycle de la production de futurs aliments. Dans l’exemple de la nourriture, les déchets nécessitent de passer par le processus du compostage dont on retire cette terre noire et inodore, encore fumante et extraordinairement riche en nutriments.
A l’inverse, l’économie linéaire considère le déchet comme juste bon pour la poubelle. C’est un double gâchis: d’une part la matière consumée ne fertilisera plus rien, d’autre part son incinération va nécessiter une source importante de chaleur artificielle, obtenue en brûler du pétrole – on connaît la suite : dégagement de CO2 et réchauffement climatique.
Nous avons donc la chance, dans notre pays comme ailleurs, que des filières de collectes des déchets verts aient été mises en place. Une chance à exploiter davantage car, selon les statistiques les sacs taxés promis à l’incinération sont constitués d’une tiers de déchets verts qui auraient pu être recyclés. A bon entendeur…
La hausse de la taxe déchets à Peseux n’est pas une fatalité
Le difficile sujet de la gestion des déchets doit évoluer à Peseux, c’est la conviction de l’association Peseux en mieux dont des membres sont présents à quinzaine aux écopoints du village. Analyse et pistes d’amélioration.
La taxe de base relative aux déchets ménagers a fortement augmenté cette année : puisqu’elle est passée de 50 à 61 francs annuellement. Pour un ménage de quatre personnes, la taxe était de 151 francs en 2017, elle passe à 184.50 TVA incluse en 2017. Cela représente une augmentation de plus de 20%.
La Commune ne fait que reporter le prix des incivilités
Comme tout le monde le sait, quantité de déchets sont placés dans les containers répartis un peu partout sur le territoire communal dans des sacs Coop, Migros ou autres non taxés. Ils sont évacués par la voirie mais émargent à un décompte séparé puisqu’ils n’ont pas été taxés par les sacs officiels Vadec.
En outre, beaucoup trop souvent les bennes de verres, de papiers ou de carton situées dans les écopoints contiennent d’autres déchets. Ces conteneurs sont donc déclassés, c’est-à-dire que le tri n’est pas considéré comme valable. Conséquence : le prix relatif à la récupération n’est pas payé à la Commune.
Il faut savoir que les communes n’ont pas le droit de subventionner le compte relatif à la gestion des déchets, celle-ci devant s’autofinancer. Celles-ci optent souvent pour la voie la plus simple qui est de répercuter le prix des incivilités sur le prix de la taxe de base. Malheureusement, avec ce système les bons citoyens sont autant punis que ceux qui ne respectent pas le système en place.
Pourtant, les alternatives existent, comme celle décrite dans notre article concernant la visite d’une déchetterie mobile, en l’occurrence celle de Renens dans le canton de Vaud, à l’ouest de Lausanne. Appliquer bêtement le système observé là-bas serait naturellement une ânerie car notre configuration géographique, notre population et la taille de notre village n’ont rien à voir avec cette ville de 20’000 habitants. Nous ne sommes qu’un petit village de quelque 5700 âmes. Mais nous avons pourtant les problèmes d’une ville !
Peseux possède actuellement 6 écopoints et quantité de conteneurs sur roulettes où les habitants peuvent placer leurs sacs gris sans avoir à les poser devant leurs portes les mardi et vendredi matin. A notre sens, cette configuration est la cause d’une bonne partie des incivilités.
Partant des constatations qui précèdent, nous formulons les propositions suivantes :
Taxer les conteneurs aux propriétaires et/ou aux gérances selon leur degré d’incivilité. Par exemple dès que le 10% du contenu est hors norme (sacs non taxés, déchets pêle-mêle), envoi d’une facture à la gérance pour le manque à gagner communal. Ce faisant, la Commune diminuerait drastiquement ses pertes et la taxe déchets ménages pourrait à nouveau baisser !
Remplacer les 6 écopoints par des déchetteries mobiles installées alternativement à 2 ou 3 endroits du village le samedi matin. On verrait apparaître toutes les 2 ou 3 semaines une mini-déchetterie – un « petit Plaines-Roches » avec toutes les filières de déchets possibles y compris les encombrants – à proximité de chez soi. On éviterait ainsi les tonnes de déchets abandonnés de nuit par des citoyens de la commune ou d’ailleurs aux abords des écopoints.
En supprimant les écopoints à Peseux, on retrouve 6 endroits pouvant à nouveau servir de parking ou accueillir des espaces verts. Outre leur aspect nettement inesthétique et le fait qu’ils attirent les dépôts illégaux, les conteneurs et bennes génèrent de nombreuses nuisances telles que le bruit des véhicules, l’encombrement de la chaussée (à la rue des Placeules notamment), le bruit du jet du verre déversé parfois en soirée ou le dimanche. Le tri approximatif serait lui aussi endigué puisque selon le concept des déchetteries mobiles, du personnel formé conseille les usagers et veille à la pureté du contenu des bennes.
Volontariat, convivialité
Certes, le personnel à disposition de ce modèle de déchetterie comporte un coût. Le calcul doit être fait. Pas seulement en termes financiers mais aussi en tenant compte du mieux-vivre engendré par la disparition des écopoints permanents. Par ailleurs, il n’est pas exclu d’intéresser des bénévoles à soutenir les employés communaux dans leur tâche. Un espace avec des objets encore utilisables à donner et un coin pour la réparation d’objets (concept repair’ café) lors des samedi-déchetterie feraient de ces derniers des lieux conviviaux d’échange entre les gens du village !
#actiondechetsPEM
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#PeseuxEnMieux
L’«action déchets» de Peseux en mieux a démarré
Les écopoints, j’en prends soin! Cette affirmation fédère les bénévoles de Peseux en mieux qui se sont mobilisent les 20 et 27 mai, 17 juin et 8 juillet derniers, de 9h à 11h30 à l’écopoint de Boubin.
L’objectif de cette action appelée qui reprend le 19 août consiste à améliorer la qualité de vie à Peseux par l’entremise du plus commun des biens que partagent ses habitants : leurs déchets.
Les bénévoles de Peseux en mieux ont suivi une formation dispensée par le chef-adjoint du service des travaux publics (TP), M. Philippe Gremaud (en tenue jaune sur la photo). Une dizaine de membres de l’association y ont pris part. Mettre l’accent sur le tact et l’entregent en a été le mot d’ordre.
Deux panneaux réalisé par une jeune de la commune sont disposés lors de chaque action déchets.
A la rentrée d’août, Peseux en mieux sera présent alternativement aux écopoints de Boubin et au carrefour de l’Etoile (chemin Gabriel-Cortenaux). A terme des présentations thématiques sur la connaissances des déchets sont envisagées. (pah)
#actiondechetsPEM
#PeseuxEnMieux
Du tennis toujours plus beau à jouer et à admirer à Trembley
«Ici, dans le petit village de Peseux, on a aussi du beau tennis», s’enthousiasme Livio Proserpi, membre du comité du Tennis Club Peseux. Il le dit d’autant plus fièrement que le « beau tennis», comme celui de membres féminins évoluant au sein club et classées parmi les 200èmes à 300èmes mondiales, ça ne vous tombe pas dessus un beau jour: ça se fabrique.
Dans les hauts de Peseux, les belles frappes se fabriquent donc, à travers la volonté d’un comité ambitieux. Livio Proserpi détaille les investissements en infrastructures consentis par le club ces huit dernières années : trois tapis pour les terrains extérieurs et surtout une halle couverte récemment construite sur le hangar des « travaux publics » communaux, pour remplacer la bulle devenue totalement hors d’usage. A Trembley, on joue ainsi sur cinq courts en été et sur deux à la saison froide.
Un autre investissement, formatif celui-là, consiste en la fructueuse collaboration avec l’école de Cristian Villagràn (11e joueur au ranking suisse en 2016). «En trois ans, les moins de 14 ans du club sont passés de 30 à 100 joueurs», confie Livio Proserpi du club. Le trésorier du TC-Peseux suit de très près les affaires du club. Qui a bénéficié du soutien de la Loterie Romande et d’un prêt à échéance variable de l’entreprise Von Arx, où Livio Proserpi exerce également ses talents de gestionnaire.
Pierre Alain Heubi
Sport de riches ?
L’image du sport pour personnes à revenus confortables colle à la peau du tennis. La cotisation pour un enfant de 10 à 15 ans coûte 80 francs tandis que l’école pour la saison d’été revient à Fr. 275.-. Pour Peseux en mieux, un meilleur soutien aux jeunes sportifs de la commune permettrait de valoriser les familles, de rendre l’habitat dans la commune plus attractif et, non des moindres, de faire diminuer les kilomètres parcourus par les parents qui conduisent leurs sportifs en herbes dans des clubs éloignés aux heures de pointe. (pah)
Peseux : «Plus le projet des halles multisports plaira au gens, plus elles auront de chances de voir le jour»
A l’origine de la construction des quartiers à loyers modérés des Tires et du Tombet, Michel Gehret a siégé 20 ans au Conseil communal de Peseux. Comment voit-il son village aujourd’hui ? Interview.
De nombreux projets ont vu le jour durant vos mandats, quelle était votre recette ?
Michel Gehret: Quand j’étais au département des Travaux publics et de la Police, je prenais un moment chaque semaine pour faire le tour du village et en observer l’état. Je recevais aussi beaucoup d’avis des habitants en faisant mes courses à la Migros ! Si beaucoup de projets ont vu le jour, c’est d’abord le fait que la population était avec nous. Il faut éviter de partir dans l’utopie dans les projets, sans quoi on perd les gens. C’est sans doute la cause de l’échec du projet de Place de la Fontaine.
Avez-vous un exemple de projet qu’il a fallu rendre moins utopique ?
La Coop des Uttins. Le promoteur voulait d’abord un magasin sur deux niveaux. Cela ne plaisait à personne. Le Conseil communal a donc fait une contre-proposition, sur un seul niveau. Coop a non seulement accepté mais elle a même participé au financement du giratoire attenant. Le secret, c’est vraiment de mettre la population et ses intérêts « dans nos projets ».
A Peseux, il reste le grand projet des halles multisports aux Chapons, vous dites « gare aux utopies » ?
Peseux a vraiment une carte à jouer aux Chapons. Plus ce projet plaira au gens, et plus il aura de chances d’exister. Il faut donc concerner la population car, pour que le projet passe le cap en votation, il faut vraiment qu’il puisse devenir « son» projet.
Propos recueillis par Pierre Alain Heubi