Du compost subiéreux? Bien sûr qu’il en existe! Grâce au tri des déchets verts de nous autres, habitants de Peseux, des dizaines de tonnes de terreau de qualité sont produites chaque année.
Epluchures, déchets de jardin et restes de repas sont acheminées chaque semaine à la Compostière du Val-de-Ruz par les Travaux publics de Peseux où ils subissent une transformation durant 9 mois environ (voir interview).
Deux fois par an l’association citoyenne Peseux en mieux célèbre la « boucle bouclée » des déchets verts subiéreux lors d’une distribution conviviale sur le parking de la Maison de commune.
La population est invitée à venir s’approvisionner de SON compost samedi 6 avril de 8h30 à 12h30 !
En moins de trois heures, les 3-4 mètres cube de compost seront retournés aux citoyens de Peseux! (Photo: S. Sintz)
L’action compost, c’est toujours l’occasion de bavarder entre citoyens et de partager un café dès 8h30 puis l’apéritif depuis 11h.
Quantité maximum : 50 litres par ménage (possibilité de repasser en fin de matinée suivant ce qu’il reste).
#actiondechetsPEM #PeseuxEnMieux
PARTENAIRES DE L’ACTION COMPOST
Le juste retour du tri des déchets verts subiéreux! (Photo: Internet)
L’économie circulaire, c’est quand une ressource, nos restes d’aliments par exemple, réintègre le cycle de la production de futurs aliments. Dans l’exemple de la nourriture, les déchets nécessitent de passer par le processus du compostage dont on retire cette terre noire et inodore, encore fumante et extraordinairement riche en nutriments.
Un terreau fertile est le produit du travail de la Compostière du Val-de-Ruz. A mélanger avec l’équivalent de terre tant la matière est puissante!
A l’inverse, l’économie linéaire considère le déchet comme juste bon pour la poubelle. C’est un double gâchis: d’une part la matière consumée ne fertilisera plus rien, d’autre part son incinération va nécessiter une source importante de chaleur artificielle, obtenue en brûler du pétrole – on connaît la suite : dégagement de CO2 et réchauffement climatique.
Nous avons donc la chance, dans notre pays comme ailleurs, que des filières de collectes des déchets verts aient été mises en place. Une chance à exploiter davantage car, selon les statistiques les sacs taxés promis à l’incinération sont constitués d’une tiers de déchets verts qui auraient pu être recyclés. A bon entendeur…
Au printemps et en automne, l’association citoyenne Peseux en mieux organise la distribution du compost produit au moyen des déchets verts du village. (Photo : S. Sintz)
Le village de Peseux est souvent décrit comme une cité dortoir. Avec les supermarchés pour centre du village, ça n’est pas faux! Que faire faire pour mieux vivre entre générations, cultures et conditions de vie différentes? Tel est le thème de cette 3e assemblée citoyenne qui a lieu le 30 novembre, à 19h à l’aula des Coteaux. Cordiale bienvenue à tous!
LES 3 THEMATIQUES 1) Générations Les personnes âgées se sentent seules. Elles ont pourtant des expériences à transmettre aux plus jeunes et ces derniers peuvent leur expliquer le monde connecté…
2) Cultures Nos quartiers comptent plusieurs langues et nationalités aux habitudes différentes. Comment faire le premier pas et favoriser le dialogue?
3) Conditions de vie La maladie, le handicap comme la difficulté à nouer les deux bouts financièrement créent des barrières entre nous. Que faire pour les abattre?
Feed-back de personnes-ressources Le tournus des tables sera suivi d’un débat en plénière. Des personnes-ressources mettront ensuite le fruit des discussions en perspective: faisabilité, expériences parallèles, jalons pour transformer les idées en projets concrets…
Personnes- ressources
Anne-Lise Steiner – intergénérations
Elle est engagée de longue date dans des activités de solidarité et de proximité dans le village de Peseux. Egalement active au niveau paroissial, elle visite de personnes âgées en home et à domicile et organise le camp des aînés et les rencontres de l’Age d’or.
Gianfranco de Gregorio – interculturel
Fondateur de la La Fédération Neuchâteloise des Communautés Immigrées (la Feneci) qui vise à améliorer le dialogue et l’échange entre les Neuchâtelois et les migrants dans le canton qui représentent environ 145 nationalités.
Laurence Calandra– handicap, conditions de vie différentes
Physiothérapeute à Peseux, elle est aux premières loges pour entendre les difficultés des personnes momentanément ou durablement empêchées dans leur mobilité.
Pour la 3e fois, l’association Peseux en mieux convoque une assemblée citoyenne. Après celles du 23 mai et du 1er décembre 2016 qui abordaient des thématiques très diversifiées, celle du 30 novembre (19h-21h à l’aula des Coteaux à Peseux) ouvre le débat sur le vivre ensemble à Peseux.
La formule du World café fera tourner les participants à la soirée autour de trois tables où ils déposeront par écrit/dessin leurs idées sur les nappes. Après 15 minutes, l’équipe suivante reprendra la « discussion » où elle en sera restée… (Photo: Internet)
« Fermer la boucle du recyclage », cette expression de Philipp Niedermann, membre de Peseux en mieux, m’inspire particulièrement. Quelques mois après le lancement de l’action déchets, je réalise déjà le chemin parcouru dans nos têtes de « conseillers en tri des déchets amateurs » du samedi matin à Peseux – action qui accueille volontiers quelques volontaires supplémentaires disposés à s’investir 2-3 heures par mois quelques mois par an (renseignements au 078 689 19 68).
Le compost permet de matérialiser le recyclage qui est le plus visuel des cycles. Outre la dimension bon enfant de l’événement du 16 septembre – ça fait tellement de bien de se rencontrer! -, le terreau fourni sur la place de la Maison de Commune n’est pas anonyme. Pour devenir cet engrais pur et local par l’intervention de la nature, cette matière a bénéficié du travail de nos mains puisqu’elle est le fruit de nos épluchures, de nos restes de repas (sans viande svpl.!), et de la taille de nos coins de jardin…
La boucle est bouclée, vous êtes les bienvenus !
Une distribution gratuite de compost pour les citoyens – L’Express, 12.09.17
Si l’Echo du Vignoble émarge à Peseux, elle se produit volontiers hors de ses frontières, comme ici lors de la Fête de la jeunesse à Neuchâtel.
«Je remarque vraiment un lien entre les jeunes de Peseux et de Corcelles-Cormondrèche», explique Olivier Simon, qui dirige l’Echo du Vignoble depuis 2015. Officiellement pourtant, la fanfare est subiéreuse si l’on s’en réfère à son oriflamme. Mais les choses changent. Par exemple, on ne dit plus “fanfare” mais “harmonie”, car l’ensemble mixe les bois (flûtes, saxophones, etc.) et non seulement des cuivres (trompettes, trombones, etc.).
Son dynamisme, ladite harmonie le tient à coup sûr de sa jeunesse : une moyenne d’âge inférieure à 20 ans, ça déménage forcément! Et ça cohabite très bien avec trois dinosaures – on sait juste qu’ils n’ont pas fondé l’Echo du Vignoble il y a 135 ans.
Olivier Simon, par ailleurs enseignant de physique et de mathématiques, ne trouve pas si différent d’enseigner la musique. «Je ne mets pas de notes aux musiciens, ils en ont assez sur leurs partitions!, lance-t-il. Et j’ai autant d’objectifs pour eux que pour mes étudiants. Dans les deux cas, le succès passe par le travail et la motivation!», assure-t-il.
Autre garante du succès: l’ambiance dans le groupe. «Si la répétition est empreinte de bonne humeur, on peut vraiment construire quelque chose ensemble. Un signe qu’on est tous détendus, c’est lorsque les musiciens osent poser des questions», explique Olivier Simon. Puis on trouve des solutions adaptées à chacun. Une dynamique qu’il recherche pareillement à l’école où la notion de classe est moins présente depuis la suppression des filières préprofessionnel, moderne et maturité au Cycle 3.
Accepter et vivre les différences de niveaux, par-delà les frontières communales, pour trouver l’harmonie, voilà une bien belle définition du “vivre ensemble” !
Pierre Alain Heubi
L’Echo du Vignoble dans le spectacle «Les haricots tragiques», avec le concours de comédiens (30 sept. et 1er oct. 2016 à la salle de spectacles à Peseux).