L’économie circulaire, c’est quand une ressource, nos restes d’aliments par exemple, réintègre le cycle de la production de futurs aliments. Dans l’exemple de la nourriture, les déchets nécessitent de passer par le processus du compostage dont on retire cette terre noire et inodore, encore fumante et extraordinairement riche en nutriments.
A l’inverse, l’économie linéaire considère le déchet comme juste bon pour la poubelle. C’est un double gâchis: d’une part la matière consumée ne fertilisera plus rien, d’autre part son incinération va nécessiter une source importante de chaleur artificielle, obtenue en brûler du pétrole – on connaît la suite : dégagement de CO2 et réchauffement climatique.
Nous avons donc la chance, dans notre pays comme ailleurs, que des filières de collectes des déchets verts aient été mises en place. Une chance à exploiter davantage car, selon les statistiques les sacs taxés promis à l’incinération sont constitués d’une tiers de déchets verts qui auraient pu être recyclés. A bon entendeur…